Archives de catégorie : Vie communale

Synthèse du Grand débat à Menou

Nous publions la synthèse du débat qui s’est tenu le 22 février telle que rédigée par les animateurs en collaboration avec quelques participants.

Un grand merci à tous ceux qui se sont investis pour faire émerger une parole qui nous concerne tous.

 

État, services publics et monde rural 

La maire de Menou, Véronique Ravaud avait  mis à disposition la salle communale, vendredi 22 février  en début de soirée pour un débat ouvert à tous, sur le thème Etat, services publics et monde rural.

Ce qui s’est dit  

Les multiples interventions (une trentaine de participants) ont mis en évidence l’inquiétude, voire la révolte, des habitants face aux politiques publiques qui au final pénalisent fortement la ruralité et impactent le présent et l’avenir des habitants.

Mais le sentiment gagne aussi de la nécessité d’une mobilisation pour lutter contre ou compenser les effets négatifs du désengagement de l’État et de ces services dans des pans entiers du territoire national.

1- Les critiques et les problématiques. 

À partir de cas particuliers et de réflexions plus générales, la discussion a porté

–         sur le démantèlement des services publics et la faiblesse de la couverture médicale.

L’exemple le plus débattu a été la fermeture annoncée des urgences de nuit à l’hôpital de Clamecy, mais aussi la désertification médicale et les gardes de nuit non assurées par les médecins installés en libéral.

Le maintien d’une permanence nocturne à effectif réduit à Clamecy, n’est pas une victoire de la mobilisation mais un compromis précaire.

–         la mobilité, la hausse du prix des carburants et la limitation de vitesse à 80 km/h

Le constat a été répété qu’en l’absence de desserte par bus et de lignes SNCF de proximité vers les villes proches (Cosne sur Loire ou Clamecy), la voiture individuelle est le seul moyen de déplacement possible. (D’autres usages peuvent être envisagés comme le covoiturage mais sont difficiles à mettre en œuvre). Dans cette situation, tout ce qui pénalise l’usage régulier de l’automobile (prix des carburants, limitation non concertée de la vitesse) touche fortement les habitants de nos communes.

–         le pouvoir d’achat et l’emploi

Le sentiment dominant est qu’ils ne cessent de s’éroder et qu’il existe sur la commune des populations en difficulté (retraités ou des personnes sans perspectives d’emploi). Le  niveau des divers prélèvements est contesté.

–         la pollution des sols,

L’accent est mis sur  les effets à terme pour la population en général et les agriculteurs en particulier de l’usage de produits phytosanitaires

–         le non accès au travail pour les sans papiers

La situation alarmante des sans-papiers a été soulignée : en effet n’étant pas autorisés à travailler même s’ils ont une promesse d’embauche, ils ne peuvent subvenir à leurs besoins.

–         les salaires des hauts fonctionnaires, les avantages et retraites accordés aux grands élus, la suppression de l’ISF

Un quasi consensus se dessine pour refuser dans chacun de ces domaines les multiples excès repérés.  L’écart de rémunération entre un salarié modeste et a fortiori un retraité modeste, et un parlementaire choque certains.

La tentation est alors grande de proposer une réduction des effectifs des institutions centrales mais, dans la mesure où il est déjà difficile d’avoir accès aux parlementaires, la moindre représentation des populations rurales au parlement qui en découlerait est largement redoutée.

Il a également été dit que les postes de la haute fonction publique doivent fournir des conditions de rémunération, certes inférieures, mais cependant en phase avec celles des postes du privé auxquels les mêmes personnes peuvent prétendre.

Tout en considérant que la logique de service public n’est pas celle du secteur privé.

–         le manque de considération pour les enseignants

Ceux présents dans la salle constatent une dégradation des conditions d’exercice de leur métier devant des élèves touchés par la précarisation économique des parents.

–         Le processus démocratique et la crise de la représentativité

L’inertie des députés pour faire remonter les difficultés du terrain a été dénoncée. Beaucoup de participants se plaignent de la faible présence des élus nationaux sur le terrain, de la difficulté à leur faire passer des messages. Ce jugement s’enracine peut-être dans une méconnaissance profonde du travail parlementaire.

Le manque de mobilisation des citoyens pour les élections avec de forts taux d’abstention, mais aussi le mécontentement face aux politiques en présence avec l’importance des bulletins blancs ont été soulignés

La désillusion des jeunes face à la politique Grands absents dans la commune et du débat du jour, la réflexion portait plutôt sur leur désinvestissement général dans le débat politique, compensé souvent en faveur d’autres formes d’engagement plus pratico-pratiques.

Le danger d’un traitement purement statistique et numérique des débats citoyens Les participants se demandent si leurs contributions au débat seront réellement prises en compte, par quels moyens et dans quelle mesure. Le traitement statistique est fortement critiqué.

2- Les propositions. 

Pour pallier le désengagement de l’État, il convient de prendre des initiatives. Un consensus général se dégage sur cette réponse qui doit guider la relation avec les pouvoirs publics. Nous devons imaginer et défendre nos projets. Le sujet a délié les langues sur le dynamisme de la vie associative et l’importance du maintien du petit commerce

Pour redonner confiance à la ruralité et améliorer le quotidien, il est suggéré :

–         une répartition imposée de médecins sur tout le territoire.

Seule une politique volontariste permettra de lutter efficacement contre la désertification médicale, avec le recours par exemple au salariat de médecins qui seraient répartis équitablement sur le territoire.

–         des aides financières beaucoup mieux réparties par un système de péréquation amélioré

A impôt égal service comparables. Les gens des campagnes payant des impôts comme ceux des villes, ils doivent pouvoir bénéficier des services publics.

–         la mise en phase des retraites et des salaires avec le coût de la vie

Pour les petites retraites, les grignotages à répétition de leur montant crée pour beaucoup de réelles difficultés   La nécessité d’une augmentation du SMIC a été évoquée ainsi que la possibilité d’un revenu universel

–         une meilleure mobilité par un recours aux transports scolaires

Pourquoi ne pas mobiliser les bus affectés aux transports scolaires pour des dessertes dans la journée ?

–         Une politique de maintien des petits commerces

Le maintien d’un café et d’une épicerie dans la commune est un enjeu majeur. Leur survie est liée notamment à une fréquentation assidue par les habitants, à la poursuite du développement des circuits courts et à l’encouragement par la commune d’une offre multi services.

Pour pallier la faiblesse structurelle de la demande, il faudrait que les habitants y aient systématiquement recours en acceptant que cette offre de proximité ait un coût, sans doute moins élevé que celui du carburant dépensé pour aller ailleurs.

–         Une réflexion doit être engagée pour lister les atouts de la commune (qualité de l’accueil, richesse des espaces naturels), potentiel de développement  pour des activités diverses (dont sportives ou de loisirs …), sur les manières de les valoriser afin de maintenir le nombre d’habitants et de rendre  la commune plus attractive pour en accueillir de nouveaux dans le futur.

Le constat dominant est que Menou et son environnement possèdent de nombreux atouts pas encore suffisamment valorisés y compris par les habitants.

Il y a une unanimité sur la qualité de l’accueil dans la commune. Mais il faut aller plus loin.  D’où la question centrale : comment améliorer notre capacité d’accueil et le dynamisme touristique de ce poumon vert à 2 heures de Paris (quand ça roule) ?

–         L’amélioration du processus démocratique

La prise en compte réelle du vote blanc et la possibilité de rendre le vote obligatoire. L’importance de l’acte de voter en se déplaçant physiquement dans le bureau de vote a été soulignée, et tout ce qui est lié à cet acte citoyen (l’isoloir, le fait de glisser un bulletin de vote, d’assister au dépouillement des bulletins, etc.) L’attention a été attirée sur le danger sous-jacent du recours au vote par internet qui désincarne cet acte citoyen et peut menacer à terme la démocratie.

–         la prolongation du débat du soir et son élargissement à des communes voisines

Il s’agit -outre la poursuite du dialogue – d’assurer un suivi des réponses apportées ou pas par l’État, la Région et le département aux inquiétudes exprimées lors du grand débat. Un doute existe sur la capacité à entendre vraiment par traitement statistique et informatique ce qui s’est exprimé dans les débats à Menou et ailleurs ou dans les cahiers de doléances ouverts dans les mairies.

L’idée est de prolonger ce débat par des rencontres régulières avec des habitants de communes voisines en y invitant de temps en temps les élus nationaux du département, voire les autorités administratives ( sous-préfet, etc…)

 

Ce qui, au final, domine dans les échanges de cette soirée à Menou

–         l’égalité entre les territoires et les citoyens n’est pas respectée par l’Etat et ses services

–         les injustices sociales ont de graves conséquences sur la vie locale.

–         La commune conserve de nombreux atouts que seule une mobilisation et une créativité collective permettront de valoriser sans trop de difficultés 

–         Mais cette mobilisation et cette créativité locale n’a pas vocation à se substituer à l’engagement de l’État. Elle est pourtant indispensable pour provoquer une implication plus soutenue des pouvoirs publics.

Le Grand Débat National à Menou

Vendredi 24 février 2019, à l’initiative de quelques citoyens, et avec le concours de la Mairie qui a mis sa salle à disposition, les Nantivinois se sont réunis pour débattre sur le thème : “Etat, services publics et monde rural”.

Nous étions une trentaine de personnes venues de Menou et des communes voisines. Les échanges furent abondants et toujours courtois.

Le désengagement de l’Etat des zones à populations déclinantes et la numérisation des services publics ont été largement évoqués comme soucis légitimes d’une population qui se sent délaissée. Nos atouts et nos capacités de mobilisation face à l’adversité ont été mis en avant par plusieurs intervenants.

une synthèse des discussions sera publiée sur ce site.

Sans attendre la synthèse, je crois qu’on peut saluer le succès de cette initiative locale, et remercier les organisateurs, la Mairie et tous les participants d’avoir jouer le jeu.

Probablement une expérience à renouveler lorsque les conditions s’y prêteront.

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A noter qu’une réplique a eu lieu le lendemain à Courcelles : autre commune, autre débat, beaucoup de points communs cependant. Le Journal du Centre a commenté ces deux débats dans son édition du mercredi 27 février.

Petit rappel : nous avons fait le choix de tenir un débat public dans le cadre d’une réunion entre personnes présentes et engagées par leurs paroles, par opposition à ce que peut être un forum sur internet.

Cahier de doléances et de propositions

A l’appel de l’Association de Maires Ruraux de France (AMRF) et de l’Association des Petites Villes de France (APVF), la Mairie de Menou met à disposition des habitants un cahier de doléances et de propositions.

Vous trouverez davantage d’informations sur cette démarche en téléchargeant le message de l’AMRF et l’APVF.

Ainsi, si votre “colère” souhaite “s’exprimer verbalement” et si vous pensez nécessaire de “déboucher la surdité de nos gouvernants”, la municipalité est à votre écoute et se chargera de transmettre vos doléances et propositions aux préfets et aux parlementaires.

La Mairie sera ouverte du 13 au 19 décembre 2018, de 9h00 à 12h00. Vous pouvez également rédiger votre message sur papier libre et le glisser dans la boîte aux lettres de la Mairie. Vous avez pour cela jusqu’au 7 janvier date de réouverture de la Mairie.

 

Source : les illustrations de cet article viennent de l’article de Wikipédia sur les cahiers de doléances.

Note de la rédaction : nous n’avons pas souhaité faire une proposition de contribution électronique à ce cahier de doléances et de propositions. En effet, les contributions électroniques se caractérisent trop souvent par des discours irrespectueux pour leurs contradicteurs et nous ne souhaitons pas devoir les arbitrer. Le cahier s’avère une meilleure formule pour que chacun puisse s’exprimer en toute liberté, sur des sujets aussi graves que ceux mis sur la place publique par le mouvement des gilets jaunes. Vous devrez donc vous rendre à la Mairie pour vous exprimer ou remettre votre message sur papier libre. 

Voyage aux confins de l’univers

Le 6 octobre dernier, les Nantivinois ont effectué un voyage par les images, de Menou aux confins de l’univers.

Ils étaient guidés dans ce périple par Michel DRUSCH astronome amateur à Menou.

La séance a commencé par une présentation de la pollution lumineuse qui perturbe notre sommeil, la vie des animaux (mammifères, oiseaux, insectes…) et des plantes et qui prive le tiers des Européens de voir la Voie Lactée. Menou a la chance de se situer dans une des rares zones protégées de l’hexagone. Nous devons préserver ce privilège.

Le voyage dans l’univers avait pour but de découvrir, au travers de belles photos, les grandes structures de l’univers et d’expliquer la vie des astres. (voir la carte de la pollution lumineuse – Image 1 dans la galerie photos)

Il a débuté par une visite du Système Solaire accompagnée de très belles photos de planètes avec des explications sur la formation des planètes telluriques et gazeuses à partir d’un immense nuage plat de poussières et de gaz entourant le jeune Soleil. (voir 2 – Éclipse de Soleil, 3 – Traces de tourbillons de poussière sur Mars, 4 – Atmosphère de Jupiter, 5 – Saturne, 6 – Anneaux de Saturne, 7 – Geysers sur Encelade, 8 – Io, 9 – Titan)

 

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Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’étoile la plus proche (Proxima du Centaure) très difficile à localiser sur un fond dense de dizaines de milliers d’étoiles. Sa lumière met plus de quatre ans pour nous parvenir.

La naissance des étoiles a lieu dans des filaments de nuages ténus et froids de gaz (hydrogène et hélium) et de poussières par morcellement et effondrement gravitationnel. Quand la température du cœur atteint plusieurs millions de degrés, les réactions de fusion nucléaire se déclenchent et transforment les éléments chimiques en nouveaux éléments plus lourds. C’est ainsi que notre étoile, le Soleil, transforme depuis 4,56 milliards d’années, 619 tonnes d’hydrogène par seconde en 614 tonnes d’hélium. Suivant leur masse initiale, les étoiles terminent leur vie en expulsant de magnifiques et gigantesques bulles de gaz appelées nébuleuses planétaires ou en explosant se manière cataclysmique en supernova. Dans ces nuages expulsés, enrichis de nouveaux éléments chimiques, naitrons de nouvelles étoiles… «Nous sommes tous poussières d’étoiles». (10 – Rigel, 11 – Filaments de gaz et de poussières, 12 – Disque protoplanétaire, 13 – Nébuleuse de la Lyre, 14 – Nébuleuse Dumbbell, 15 – Nébuleuse du Crabe, 16 – Dentelles du Cygne)

Les étoiles que nous voyons tous les soirs font partie de la Voie Lactée, cette grande bande laiteuse que l’on observe facilement dans le ciel de Menou. La Voie Lactée est une galaxie, notre Galaxie. Elle a la forme d’un disque plat spiralé. Elle contient plusieurs centaines de milliards d’étoiles. La lumière pour parcourir son diamètre met plus de 100 000 ans à la vitesse de 300 000 km/s. Son diamètre est donc de 100 000 années-lumière. (17- La Voie Lactée, 18- Dessin de notre Galaxie, 19- Amas globulaire du Centaure satellite de notre galaxie)

L’univers est composé de milliards de galaxies comme la nôtre. Nous pouvons en voir une à l’œil nu depuis Menou en automne et en hiver dans la constellation d’Andromède. Elle est distante de 2,5 millions d’années-lumière. (20- La galaxie d’Andromède)

Les galaxies ont des formes variées : spirale, spirale barrée, elliptique, irrégulière. Elles s’assemblent en amas, certaines entrent en collision et nous offrent des images spectaculaires. (21- M81, 22- Sombréro, 23et24- Collisions 1 et 2)

Les galaxies et amas de galaxies se déplacent dans l’univers et suivent des « chemins » qui sont bien mis en évidence dans des recherches récentes qui décrivent le superamas dans lequel nous cheminons et qui est joliment appelé Laniakéa. (25- Amas de galaxies, 26- Amas de galaxies et mirage gravitationnel, 27- Laniakéa)

Les simulations informatiques très performantes actuelles montrent que l’univers a une structure plus ou moins spongieuse composée de bulles sans galaxies et de filaments contenant les amas et superamas de galaxies. Vertigineuse vision. (28- Simulation numérique de la structure de l’univers)

L’exposé se termine aux confins de l’univers avec une photo du télescope Hubble où on distingue des galaxies distantes de 13,4 années-lumière et par l’image de style impressionniste de la première lumière émise par l’univers que les astronomes ont dénommée « Fond diffus cosmologique ». (29- Les galaxies aux confins de l’univers, 30- Fond diffus cosmologique)

Menou, une Mairie connectée

La Mairie de Menou met à la disposition du public une possibilité de connexion WIFI gratuite.

Le nom du service WIFI est ‘Quick Spot’, c’est, par nature, un réseau public. Il appartient à chacun de vérifier la sécurité et la conformité des données échangées.

La borne Wifi Quick Spot est installée dans le cadre d’un programme de la Communauté de communes Haut Nivernais – Val d’Yonne.

Transmigrants à Menou

Notre village bénéficie du privilège d’être sous le couloir de la transmigration des grues cendrées. Chaque année nous pouvons profiter d’un spectacle merveilleux à la fois en automne et au printemps. De grands groupes d’oiseaux nous offrent de magnifiques vols de formation dont l’armée de l’air pourrait être jalouse. Mais contrairement aux avions de chasse, on les reconnait à leur cri typique : krrruuu-krrruuu … …Ce cri leur a donné leur nom: La grue. C’est ce qu’on appelle une onomatopée. Pour en savoir plus à propos de ces oiseaux impressionnants, vous pouvez consulter le site suivant: https://champagne-ardenne.lpo.fr/grue-cendree/pesentation-de-la-grue-cendreents. Sur ce site, vous pouvez également signaler vos observations. Beaucoup de plaisir d’observation !

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Quelle icône pour Menou ?

Chaque site internet a sa ‘favicon’ ou icône favorite. C’est la minuscule image présentée sur la gauche de l’onglet du navigateur qui d’un coup d’œil particularise un site internet. Certains sites s’en passent et on voit alors à cet endroit le logo du navigateur.
Si vous regardez bien, vous verrez un petit dessin en noir et blanc qui doit ressembler à ça.

 

Charles Loupot – cantique Siméon

Les connaisseurs reconnaitront le trait de plume de Charles Loupot et plus précisément un extrait d’une des fresques de la Chapelle de la Tête Ronde.

  

Cantique de Simeon

Cette fresque illustre ‘le Cantique de Siméon’. Lors de la présentation de l’enfant Jésus au temple de Jérusalem, le vieux prêtre Siméon et la prêtresse Anne le reçoivent. Nous avons donc à gauche Anne, à droite Marie qui porte l’enfant et derrière, penché sur l’enfant, Siméon. Il est le fameux Siméon qui a donné son nom à l’église de Menou et à la colline qui la surplombe.

En réunissant, les caractéristiques d’une œuvre unique et propre à Menou, l’originalité du trait de Charles Loupot et le personnage de Siméon, patron de la localité, nous avons là, un bel emblème pour Menou.

Pour des questions techniques de taille de l’image, j’ai dû couper l’image et grossir le trait et ainsi obtenir une signature originale.