Le frelon asiatique (vespa velutina nigrithorax) est bien présent à Menou et dans la région.
C’est une espèce invasive, introduite par mégarde en France, probablement en 2004.
Vous trouverez toutes les informations utiles sur le site de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel, service mis en œuvre par le Museum National d’Histoire Naturel).
Vous êtes invités à signaler toute observation de frelon asiatique sur le site de l’INPN, une photo sera toujours appréciée par les chercheurs qui pourront valider l’identification.
Comment reconnaître un frelon asiatique ?
Une approche très simple : (i) la guêpe commune (vespula vulgaris) et le frelon européen (vespa crabo) sont deux hyménoptères qui se ressemblent beaucoup et se distinguent essentiellement par leurs tailles. La guêpe commune fait de 12 à 17mm alors que le frelon européen est presque deux fois plus long 18 à 28mm ; (ii) le frelon asiatique est plus fin et souvent plus petit que le frelon européen, et surtout son abdomen est moins strié et au lieu d’être jaune, les stries sont d’un brun orangé et les pâtes sont jaunes. Du point de vue de la coloration, il ne ressemble pas du tout à une guêpe commune.
Encore plus simple : utiliser la fiche du Museum National d’Histoire Naturelle.
Malheureusement, nous avons dû détruire un nid de frelons européens car le nid était situé au raz du sol sur une voie publique. Ce fut l’occasion de prélever quelques spécimens et de faire des photos comparatives.
Voici donc quelques photos de frelons asiatique et européen. Les dernières photos permettent de comparer les frelons asiatiques et européens. On y retrouve nettement une plus petite taille et un abdomen plus fin, une couleur brune orangée alors que le frelon européen est bien jaune et les fameuses pattes jaunes du frelon asiatique.
[ngg_images source=”galleries” container_ids=”18″ display_type=”photocrati-nextgen_pro_horizontal_filmstrip” image_crop=”0″ image_pan=”1″ show_playback_controls=”1″ show_captions=”1″ caption_class=”caption_below_stage” caption_height=”70″ aspect_ratio=”1.333″ width=”100″ width_unit=”%” transition=”fade” transition_speed=”1″ slideshow_speed=”5″ border_size=”0″ border_color=”#ffffff” override_thumbnail_settings=”1″ thumbnail_width=”120″ thumbnail_height=”90″ thumbnail_crop=”1″ ngg_triggers_display=”always” order_by=”sortorder” order_direction=”ASC” returns=”included” maximum_entity_count=”10000″]
Les nids de frelons asiatiques sont le plus souvent dans les arbres et assez haut si bien qu’on ne les voient qu’à l’automne quand les feuilles sont tombées. A l’automne les nids sont vides car les reines ont quitté le nid pour hiberner dans la terre ou sous l’écorce d’un arbre. Elle ressortiront au printemps pour fonder une nouvelle colonie.
Que faire si vous observez la présence de frelon asiatique ?
Si vous observez un frelon asiatique, tâchez de le prendre en photo (pas toujours facile) et signalez votre observation à l’INPN.
Signaler son observation c’est contribuer au travail de science participative orchestré par le Museum National d’Histoire Naturelle. C’est grâce à ce type de signalement que la connaissance des espèces invasives progresse. Le savoir et la science sont de fruit du travail de tous. Merci d’avance.
Que faire si vous observez un nid de frelons asiatiques ?
Même démarche avec prise de photo et signalement à l’INPN.
Contacter votre Mairie pour connaître le processus de lutte en cours lors de votre observation.
Attention à la lutte déraisonnée
Attention, une lutte non sélective contre le frelon asiatique (par exemple un piégeage qui aboutirait à la capture de guêpes, de frelons européens et de frelons asiatiques) risque fort de favoriser le développement de l’espèce invasive à savoir le frelon asiatique.
En Allemagne, certains apiculteurs élèvent des frelons européens pour lutter par une compétition naturelle contre le frelon asiatique. C’est bien plus efficace que le piégeage son sélectif.
Dans la Nièvre, le GDSA (Groupement de défense sanitaire apicole) recommande le piégeage sélectif. Les informations contenues dans les articles référencés ci-dessus incitent à douter du caractère sélectif.
Le GDSA indique une liste d’entreprises pouvant éliminer des nids.
