Atelier numérique – réunion du 7 nov.

Nous avons repris les activités de notre atelier numérique ce mercredi 7 novembre par une réunion d’expression des besoins. 

Nous étions une douzaine à échanger sur les difficultés que nous rencontrons et sur les solutions que nous pouvons partager. En effet, cet atelier se base avant tout sur l’entraide chacun pouvant apporter ses compétences autant que ses questions.

La prochaine réunion se tiendra le 26 novembre à 17h30. Nous y travaillerons sur la rédaction d’un courriel et échangerons sur les problèmes que chacun peut rencontrer. Ensuite nous prévoyons une réunion toutes les 3 semaines.

Le Mission Société Numérique du gouvernement (https://societenumerique.gouv.fr/) a fait un état des lieux et recommande des actions simple pour accompagner les citoyens pour l’acquisition d’une meilleure autonomie numérique. On y parle de société numérique innovante et inclusive.

Dans la pratique, cette mission a identifié 6 manipulations indispensables à cette fameuse autonomie numérique, nous les traiterons successivement. 

  • Créer un courriel
  • Naviguer sur le web
  • Accéder aux services en lignes
  • Se renseigner et connaitre ses droits
  • Réaliser une démarche
  • Ecrire un document

Parmi les autres besoins exprimés, nous avons retenu :

  • Mieux comprendre les réseaux sociaux : facebook, twitter, etc.
  • Mieux comprendre les risques et la protection des données personnelles
  • Comment se protéger des e-mails frauduleux ? Comment les détecter ?
  • Comment utiliser Skipe, WhatsApp, les applications de messagerie instantanée et de conversation video ?

Si vous avez la moindre difficulté dans vos usages des technologies numériques ou si vous avez des compétences à partager, alors cet atelier est fait pour vous. Chacun peut venir avec son ordinateur portable ou sa tablette ou un bloc-notes.

Voyage aux confins de l’univers

Le 6 octobre dernier, les Nantivinois ont effectué un voyage par les images, de Menou aux confins de l’univers.

Ils étaient guidés dans ce périple par Michel DRUSCH astronome amateur à Menou.

La séance a commencé par une présentation de la pollution lumineuse qui perturbe notre sommeil, la vie des animaux (mammifères, oiseaux, insectes…) et des plantes et qui prive le tiers des Européens de voir la Voie Lactée. Menou a la chance de se situer dans une des rares zones protégées de l’hexagone. Nous devons préserver ce privilège.

Le voyage dans l’univers avait pour but de découvrir, au travers de belles photos, les grandes structures de l’univers et d’expliquer la vie des astres. (voir la carte de la pollution lumineuse – Image 1 dans la galerie photos)

Il a débuté par une visite du Système Solaire accompagnée de très belles photos de planètes avec des explications sur la formation des planètes telluriques et gazeuses à partir d’un immense nuage plat de poussières et de gaz entourant le jeune Soleil. (voir 2 – Éclipse de Soleil, 3 – Traces de tourbillons de poussière sur Mars, 4 – Atmosphère de Jupiter, 5 – Saturne, 6 – Anneaux de Saturne, 7 – Geysers sur Encelade, 8 – Io, 9 – Titan)

 

[ngg src=”galleries” ids=”22″ display=”pro_horizontal_filmstrip”] 

Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’étoile la plus proche (Proxima du Centaure) très difficile à localiser sur un fond dense de dizaines de milliers d’étoiles. Sa lumière met plus de quatre ans pour nous parvenir.

La naissance des étoiles a lieu dans des filaments de nuages ténus et froids de gaz (hydrogène et hélium) et de poussières par morcellement et effondrement gravitationnel. Quand la température du cœur atteint plusieurs millions de degrés, les réactions de fusion nucléaire se déclenchent et transforment les éléments chimiques en nouveaux éléments plus lourds. C’est ainsi que notre étoile, le Soleil, transforme depuis 4,56 milliards d’années, 619 tonnes d’hydrogène par seconde en 614 tonnes d’hélium. Suivant leur masse initiale, les étoiles terminent leur vie en expulsant de magnifiques et gigantesques bulles de gaz appelées nébuleuses planétaires ou en explosant se manière cataclysmique en supernova. Dans ces nuages expulsés, enrichis de nouveaux éléments chimiques, naitrons de nouvelles étoiles… «Nous sommes tous poussières d’étoiles». (10 – Rigel, 11 – Filaments de gaz et de poussières, 12 – Disque protoplanétaire, 13 – Nébuleuse de la Lyre, 14 – Nébuleuse Dumbbell, 15 – Nébuleuse du Crabe, 16 – Dentelles du Cygne)

Les étoiles que nous voyons tous les soirs font partie de la Voie Lactée, cette grande bande laiteuse que l’on observe facilement dans le ciel de Menou. La Voie Lactée est une galaxie, notre Galaxie. Elle a la forme d’un disque plat spiralé. Elle contient plusieurs centaines de milliards d’étoiles. La lumière pour parcourir son diamètre met plus de 100 000 ans à la vitesse de 300 000 km/s. Son diamètre est donc de 100 000 années-lumière. (17- La Voie Lactée, 18- Dessin de notre Galaxie, 19- Amas globulaire du Centaure satellite de notre galaxie)

L’univers est composé de milliards de galaxies comme la nôtre. Nous pouvons en voir une à l’œil nu depuis Menou en automne et en hiver dans la constellation d’Andromède. Elle est distante de 2,5 millions d’années-lumière. (20- La galaxie d’Andromède)

Les galaxies ont des formes variées : spirale, spirale barrée, elliptique, irrégulière. Elles s’assemblent en amas, certaines entrent en collision et nous offrent des images spectaculaires. (21- M81, 22- Sombréro, 23et24- Collisions 1 et 2)

Les galaxies et amas de galaxies se déplacent dans l’univers et suivent des « chemins » qui sont bien mis en évidence dans des recherches récentes qui décrivent le superamas dans lequel nous cheminons et qui est joliment appelé Laniakéa. (25- Amas de galaxies, 26- Amas de galaxies et mirage gravitationnel, 27- Laniakéa)

Les simulations informatiques très performantes actuelles montrent que l’univers a une structure plus ou moins spongieuse composée de bulles sans galaxies et de filaments contenant les amas et superamas de galaxies. Vertigineuse vision. (28- Simulation numérique de la structure de l’univers)

L’exposé se termine aux confins de l’univers avec une photo du télescope Hubble où on distingue des galaxies distantes de 13,4 années-lumière et par l’image de style impressionniste de la première lumière émise par l’univers que les astronomes ont dénommée « Fond diffus cosmologique ». (29- Les galaxies aux confins de l’univers, 30- Fond diffus cosmologique)